12.4. L'Arc de Constantin, le Colisée...
Archives, 15/09/2013
Et souvenirs d'une visite dans la Domus Aurea.
L'Arc de Constantin.
Ci-haut et ci-bas : l'Arc de Constantin, photos © Eric
Itschert
L'Arc de Constantin, détails. |
La construction de l'Arc de Constantin, sur la place du
Colisée, fut décidée en 312 après J.-C. par le Sénat et le Peuple Romain. Il
fut érigé en l'honneur de l'empereur Constantin qui libéra Rome de la tyrannie
de Maxence. Des sculptures furent enlevées à d'autres monuments des empereurs
Trajan, Hadrien et Marc Aurèle pour être rajoutées à la décoration de l'arc de
triomphe.
Le Colisée.
Le Colisée, quant à lui, fut construit à l'emplacement même
de l'étang de la Domus Aurea de l'empereur Néron. Il était devenu le monument
le plus significatif de la Rome impériale. Commencé par l'empereur Vespasien,
il fut inauguré par son fils, l'empereur Titus, en 80 ap. J.-C. Le Colisée
présente une forme elliptique et son grand diamètre mesure 187 mètres de long.
L'ensemble pouvait accueillir jusqu'à 52.000 spectateurs !
Le Colisée vu de la Via dei Fori Imperiali |
La Domus Aurea.
Il y a quelques années, lors d'un voyage antérieur à Rome on
ouvrit temporairement quelques salles rescapées de la Domus Aurea, édifiée sous
ordre de l'empereur Néron. C'était une occasion unique d'admirer ces fameuses fresques néroniennes qui déterminèrent
ce nouveau style de peinture dans tout l'empire. Les salles avaient été
entièrement dégagées des gravats qui les encombraient. Nous étions peu à être
admis dans les salles afin que l'humidité de notre respiration n'endommage les
fresques, et nous ne pouvions rester qu'un temps très limité dans chaque salle.
C'était fascinant et frustrant à la fois, fascinant de se retrouver tant de
siècles en arrière et d'admirer des peintures toujours aussi fraîches et
originales, et frustrant de ne pouvoir les admirer et détailler plus. En ce
lieu frais et sombre le temps semblait s'être arrêté... Bien sûr il était
totalement interdit de prendre des photos.
Depuis lors on ne peut plus visiter ces salles. Malgré les
visites au compte-goutte et toutes les précautions prises avec les visiteurs,
on découvrit que des moisissures commençaient à attaquer imperceptiblement les
parois des salles. Cela m'a rappelé ma note sur Bacchus Androgyne, Fellini et le questionnement sur les fresques...
Études, Bacchus Androgyne.
Ci-haut : études: Bacchus Androgyne. © Eric Itschert. |
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