13.3. Symbiose et fusion

Archives 16/09/2014 

Symbiose et fusion dans l’Analyse Transactionnelle.



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Autonomie, photo © Eric Itschert


Dans l’Analyse Transactionnelle, on parle de « symbiose » et de « fusion » en distinguant plusieurs types de relations fusionnelles. Chacun de nous dispose de trois états du moi (base de l’Analyse Transactionnelle). Mais il arrive cependant que deux personnes fonctionnent comme si elles n’en faisaient plus qu’une seule. 

  • Il peut être question de « symbiose », où les personnes comptent l’une sur l’autre pour combler leur manque respectif, grâce à leurs différences. Là où l’une a un manque, l’autre a un plein, elles se complètent. Mais comme chacun n’assure que certains de ses aspects, ils risquent un appauvrissement plus grand encore de la partie d’eux qu’ils ne sollicitent plus. 
  • Il peut aussi être question de « fusion » à proprement parlé. Ici ce ne sont pas les différences qui rassemblent, mais le fait d’être identiques. Chacun a du mal à se distinguer de l’autre, qui semble être bâti sur le même modèle que soi (cas typique de certains jumeaux monozygotes). Chacun n’a pas besoin de s’escrimer à comprendre comment fonctionne l’autre, puisqu’il a les mêmes envies aux mêmes moments. 

Ci-bas un schéma (cliquer dessus pour l’agrandir) montrant un exemple de « symbiose double », de « fusion » et d’interdépendance en Analyse Transactionnelle. 


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Schéma: symbiose double, fusion et interdépendance...


On considère que toute relation amoureuse commence le plus souvent par une relation de symbiose : quand « on tombe amoureux » on va inconsciemment commencer la relation naissante par le premier mode de lien que l’on a connu. Ce premier mode est la relation de symbiose que l’on a vécue avec sa mère. C’est un peu comme le fœtus qui traverse tous les stades de l’évolution avant de devenir un petit homme. On ne doit donc en aucun cas se reprocher ce début de relation. 

Mais ensuite il est souhaitable de travailler à deux pour en faire une relation d’interdépendance, chacun œuvrant sur soi. Dans la relation d’interdépendance chacun est autonome. La relation d’interdépendance permet une richesse de lien insoupçonnée ! (Voir schéma). 

  • La relation d’Adulte à Adulte est privilégiée. Il y a aussi des moments où chacun, avec la complicité de l’autre, se met en "état du moi" « Enfant Libre » pour des moments de fou-rire, de pur bien-être, de découvertes ou de jeux. Pour ces deux premiers modes il est important que chacun soit sur la même longueur d’onde. 
  • Enfin il peut y avoir des moments où l’un des deux est affaibli, nous ne sommes pas des surhommes. Dans ce cas, toujours dans une entière complicité, celui qui est affaibli peut se mettre en état du moi « Enfant » et l’autre en état du moi « Parent ». Imaginons que l’un des deux tombe malade, l’autre se mettra en état du moi « Parent Nourricier ». Un des deux pourra se sentir tout simplement affaibli moralement, alors l’autre se mettra en état du moi « Parent Normatif ». Les règles apaisent et une bonne norme sécurise… 

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Autonomie, photo © Eric Itschert 


Pour approfondir ce sujet, lire l’excellent livre écrit par France Brécard et Laurie Hawkes aux éditions Eyrolles : « Le grand livre de l’analyse transactionnelle ». Je remercie aussi de tout cœur Fabian, psychothérapeute, pour son aide et toutes les précieuses informations qu’il m’a transmises à ce sujet. 




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