16.15. Enfin unis

Début de l'histoire...


sculpture, fille nue, petits seins,
Même parmi les sculptures les plus idéalisées... 



Sven


Je suis sidéré. Morgane dépose sa robe sur un siège et rit de moi:

- On dirait que tu n'as jamais vu une fille nue de ta vie!

J'avale ma salive. Je m'en veux, je n'arrête plus de saliver abondamment. Morgane rit en voyant ma pomme d'Adam aller et venir.

- Tu n'as pas tout à fait tort. On n'avait que des modèles masculins à l'école. Pourtant des filles aussi j'en ai vues nues, d'aussi belles que toi jamais, même parmi les sculptures les plus idéalisées. 

- Et par chance on est tous les deux là, vivants! Tu m'as l'air d'être drôlement ému, tu es trop mignon!

Morgane rit, heureuse de mon admiration. Alors je lui demande de marcher, lentement, d'aller et de revenir plusieurs fois, je la fais tourner sur elle-même. Elle est mince sans être maigre, les courbes de son corps sont plus douces que celles des garçons. Elle a une superbe taille fine de fille, son bassin est plus large, ses fesses sont bien rondes et rebondies mais pas trop grandes. Elle a de longues jambes et en haut de ses cuisses un petit triangle de duvet blond presque invisible. Ni elle ni moi on a d'autres poils sinon le même duvet à peine visible sous les aisselles. Elle me ressemble comme une sœur et cela me trouble profondément. Ses seins sont parfaits, petits, dorés par le soleil. L'auréole est petite, d'une couleur à peine différente de celle de sa peau. Il y a juste les pointes qui ressortent très fort, je les effleure très doucement en une longue caresse avec les paumes de mes mains et la naissance de mes bras. Elles sont toute dures. Morgane soupire en fermant les yeux. Sur son corps à elle il n'y a pas de marque plus pâle, elle a fait du bronzage intégral. Je suis incapable de dire encore autre chose que toujours les mêmes mots, je me sens un peu bête car c'était les siens il y a quelques minutes:

- Tu es belle, tu es vraiment belle. Montre-toi encore...

Elle rit en désignant mon lingam, presque douloureux à force de rester dressé: un long fil cristallin se développe à partir de son sommet et des gouttes glissent le long du fil. J'essaye de détourner son attention:

- Alors le lit c'est pour nous?

Morgane rit encore et me le montre:

- Il est uniquement pour nous, et quand on ne sera pas là on fermera la pièce. Regarde. 

Elle fait coulisser les cloisons, il y a une serrure pour les fermer.

- Circé a la même pièce à l'autre bout de la piscine, il y en a une troisième près de la sienne qui n'a pas de fermeture, pour les invités, lors des fêtes. Celle-ci a été aménagée en notre honneur!

- Mais si on tache les coussins et les traversins? Ils sont tout blancs?

Elle a un fou-rire.

- Tu es incroyable toi! Bien sûr qu'on va tacher les coussins, et les draps, et le sol, et même les murs avec un peu de chance, j’espère bien! Je compte sur toi! Et d'ailleurs tu as déjà commencé...

Je regarde mon bas-ventre et ne puis que constater le phénomène, un peu honteux. Cela n'arrête plus, je ne sais rien y faire. D'une main Morgane me caresse tendrement la joue, de l'autre elle flatte mon lingam avant de l'envelopper entièrement. Il se cabre comme un oiseau qui voudrait s'échapper. De nombreuses gouttes perlent le long de ses doigts. Elle les lèche.

- On pourrait déjà l'essayer?

- Oh oui, j'en ai très envie, on aura toujours le temps de nager après! Viens!

Elle se couche sur le dos, et écarte instinctivement ses jambes. Mais moi je veux encore un peu l'admirer. Je m'allonge à côté d'elle et m'appuie sur un bras. Je deviens aussi bête qu'un perroquet et répète encore: 

- Jamais je n'ai vu de fille aussi belle que toi.

Morgane sourit:

- Peut-être que jusqu'ici tu n'avais simplement pas encore pris le temps de les regarder? 

Elle me regarde tendrement dans les yeux, et me chuchote doucement: 

- Arrête d'avoir peur. Laisse-toi guider par ton instinct. Je t'aime à la folie! 

Alors je m'agenouille entre ses jambes, et je me penche pour explorer son corps avec mes lèvres. Elle ferme les yeux. Je lui donne des bisous partout, en commençant par son front, ses paupières, derrière ses oreilles, son fin nez qui palpite, sa bouche douce et humide, son cou si tendre, ensuite je descends petit à petit après avoir longtemps humé l'odeur sous ses aisselles tout en caressant ses seins. Je lèche avec douceur chaque pointe durcie, je descends toujours plus bas, lui embrasse puis caresse le ventre, je lèche la tendre et tiède ligne de ses aines pendant que mes mains ne quittent plus ses seins. Morgane gémit et ne peut plus s'empêcher d'ouvrir plus fort ses jambes. L'orchidée sous le triangle s'ouvre un peu et révèle ses secrets, à l'entrée la peau est plus pâle. Les parois de l'orchidée sont très humides, une délicieuse odeur de musc et de miel s'en dégage. Au sommet de l'orchidée il y a ce fourreau que j'effleure d'abord très doucement avant d'insister avec des caresses un peu plus appuyées. Alors j'assiste au miracle de l’épanouissement plus complet de la fleur, le fourreau se rétracte et un bouton rose et gonflé naît. Je fête sa naissance d'une langue toute douce et humide. Mes gestes sont lents et délicats, il ne faut pas lui faire mal. Mais elle caresse mes mains, comme pour m'encourager. Ma langue devient plus insistante. Elle finit par râler de bonheur. Soudain elle agrippe ma tête comme si elle avait peur que j'arrête, elle finit par crier en se cabrant, puis referme ses jambes dans un claquement. Sa respiration reprise, ses premières paroles me remplissent de bonheur:

- Eh bien toi... eh bien toi tu sais comment y faire!

Je la laisse doucement revenir à elle en couvrant son visage de bisous. Je suis heureux et fier. J'ai réussi à faire ce que Circé m'avait conseillé: une fille doit toujours avoir au moins une longueur d'avance sur le garçon. Je devine que maintenant elle est surement toute prête à me recevoir. Je lui ouvre tout doucement les jambes, elle me regarde folle de désir.

- Oh Sven, s'il te plaît, viens maintenant, ne me fais plus attendre, s'il te plaît, j'en ai trop envie... 

Elle rit encore: 

- J'en ai jamais vu de si volumineux, fais doucement quand-même.

Au fond la nature fait merveilleusement bien les choses, je comprends maintenant pourquoi je salive autant. Je lèche les lèvres ouvertes de la porte de jade, y dépose mon trop plein de salive. J'en enduis aussi mon lingam. J'entre en elle, tout doucement, toujours cette peur de lui faire mal. Mais à notre grand étonnement nos pubis finissent par se toucher, je suis entièrement en elle. On rit de soulagement puis Morgane s'émerveille avec un sourire de béatitude: 

- Oh comme je te sens bien! N'aie plus peur maintenant, laisse-toi aller, tu ne me feras pas mal. Désormais tu me feras la joie de ne penser qu'à ton propre plaisir! Sven, c'est important. Moi je l'ai déjà fait, toi jamais. Concentre-toi sur tes propres sensations. S'il te plaît, c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. Offre-moi ta première extase.

Elle fond de désir, je ne me retiens plus. À l’intérieur son orchidée est délicieusement accueillante, chaude et ruisselante de rosée. Je bouge tout en savourant notre union. Surtout je ne veux pas aller trop vite. Je m'arrête quand la chose risque d'advenir, et je recommence dès que l'alerte est passée. Je ne veux plus la quitter. J'aimerais que cela dure encore et encore, pour l'éternité. Mais je dois m'arrêter de plus en plus souvent. Elle me supplie de ne plus m'arrêter. Alors je ne m'arrête plus. Soudain cela devient si bon que je ne pourrais plus me retenir même si j'essayais d'en exprimer la volonté. Le réflexe de continuer le mouvement devient totalement irrépressible. Elle me dit de ne pas fermer les yeux. J'adore son regard éperdu de reconnaissance. Ensuite il y a ce torrent que je ne puis endiguer, et je crie très fort. Ses cris à elle rejoignent les miens.


Morgane


Jamais aucun de mes précédents amants n'ont été aussi attentionnés envers moi. Jamais ils n'ont été aussi délicats et aussi tendres. Ils se contentaient de se servir. Mais lui pas! Jamais je n'aurais imaginé cela. Trop prise par des sensations toutes nouvelles, autres, infiniment plus fortes que ce que je venais de vivre avec Sven comme avec les autres, soudain je me réveille: lui, il faut penser à lui! C'est sa toute première fois. Terriblement excitée par ces sensations neuves et infiniment puissantes, j'essaye de ne plus y penser. Sven bouge lentement. Cela me rend folle. Il s'arrête. Recommence.

- Sven, ne te retiens plus. S'il te plaît? Ne t'arrête plus!

Il ne s'arrête plus. J'en profite pour le caresser à son endroit le plus intime, longuement, avec insistance. Je sens sa fleur palpiter. Soudain il accélère le rythme en geignant. Comme j'aime sentir ce garçon sur moi et en moi, comme j'aime sentir son poids et son mouvement puissant! Il me tient fermement comme s'il avait peur que je m'échappe, j'adore ses gémissements, je ne l'ai jamais vu ainsi. 

- Sven, je veux te voir, regarde-moi dans les yeux. Non, ne les ferme pas, tu m'as promis! Je veux voir le plaisir dans tes yeux. Sven!

Il me regarde, je sens qu'il doit se forcer à maintenir ses yeux ouverts, cela devient très difficile pour lui. La bouche ouverte il halète de plus en plus fort, ses pupilles rétrécissent, ses paupières se ferment à moitié, il commence à grogner, son regard devient fou. Ses sourcils se lèvent comme s'il souffrait. Il finit par crier. Dans ses cris il y a de la surprise, cet étonnement de ce qui lui arrive, c'est tout nouveau pour lui. Cela m'excite tellement qu'au même moment une autre forme d'extase, toute nouvelle pour moi, prend une ampleur inouïe. C'est un orgasme qui aboutit avec une intensité inconnue, formidable, je me laisse submerger et je mêle mes cris tout aussi étonnés aux siens. 

Après avoir recouvré nos esprits on rit ensemble, on pleure, on mêle des "je t'aime, tu es formidable, comment fais-tu cela, c'est pas moi c'est toi, non c'est de ta faute on n'a pas idée d'être aussi belle..." On délire, on ronronne, on se love dans les bras l'un de l'autre, on s'inonde de bisous reconnaissants, il pleure encore et je ris, je pleure encore et il rit. Ce qui nous est arrivé nous dépasse complètement, c'est difficile d'en revenir. Enfin tremblants on sanglote tous les deux comme des gosses, chacun essayant ensuite gentiment de calmer l'autre. Oui, jamais personne ne m'a fait l'amour comme Sven, jamais je n'ai éprouvé un tel plaisir. Est-ce parce-qu'on s'aime profondément? Je me sens trop bien, je n'ai plus envie de bouger, seulement de rester lové dans ses bras et de sentir sa peau contre la mienne.

Soudain je me rends compte que le lit est mouillé, et je pense aux recommandations de Circé: ne pas oublier de le faire boire abondamment. Je me lève et vais lui préparer une carafe d'eau avec un zeste de citron et quelques feuilles fraîches de menthe poivrée. Je lui offre un verre. J'aime voir son lingam se reposant, je le découvre dans cette forme-là, il a un fourreau très long qui le rend d'autant plus irrésistible. C'est à mon tour de le regarder pendant qu'il s'abreuve. Il boit de larges rasades d'eau, il est assoiffé. Je me relève pour mettre son verre sur la tablette. Il est assis contre des coussins, je m'assieds à côté de lui. Soudain j'assiste à la renaissance de ses forces. Son lingam s'allonge et grossit, la tête ressort humide et luisante de son fourreau. Il retire les coussins derrière moi et me renverse en riant. Heureuse je me laisse faire, je suis à nouveau sur le dos et lui se met à quatre pattes au-dessus de moi. Timidement il me demande:

- J'en ai encore envie, je peux?

- Bien sûr idiot, tu viens en moi chaque fois que tu en as envie! Ne t'en fais pas, je te dirai si je suis fatiguée.

Oh mon Dieu il s'allonge à nouveau sur moi, je sens son corps d'homme sur le mien, sa chaleur, son lingam tant désiré se glisse à nouveau en moi avec puissance, toute sa timidité est partie. Il n'hésite plus, il ne s'arrête plus. Pourquoi les humains n'aiment pas ce terme "couvrir"? Parce-qu'ils réservent cela aux animaux? Oui, il me couvre, j'aime cela, cela me rend folle de le sentir sur et en moi. Je remonte très fort mes jambes pour enserrer sa taille pendant qu'il me murmure toujours les mêmes paroles, tu es belle, je t'aime. Moi je ne veux plus le lâcher. Bien sûr que tu peux revenir, Sven, as-tu seulement idée de ce que cela me fait? Après m'avoir inondée il recommence encore, sans prendre le temps de faire une pause cette fois. Il me murmure avec un sourire jusqu'aux oreilles: 

- Puisque tu m'en as donné la permission, j'aurais tort de m'en priver. Tu es trop belle. 

Ces paroles me font frissonner de plaisir. Il se prend au jeu, s'exerce, expérimente, plus loin, plus fermement, plus profondément, vers la gauche, vers la droite, vers lui. Heureuse je le vois concentré sur ses nouvelles sensations. Cette fois je le laisse fermer les yeux. Je l'observe et cela m'excite terriblement. C'est incroyable comme il prend son temps, il a de l'endurance! Petit à petit je ressens quelque-chose que je ne croyais plus possible. Puis ce nouvel orgasme dépasse encore le précédent. Je n'aurais même jamais pu imaginer cela auparavant, cette chose qui dépasse tous les mots, une extase que plus rien ne peut contenir tellement elle est puissante, elle submerge les dernières barrières de la raison, elle s'étend en ondes sans limites qui se succèdent sans cesse et s'ajoutent les unes aux autres. L'orgasme ne s'arrête plus, il est à répétition, c'est si énorme que je ne peux plus m'arrêter de crier encore et encore. Cela dure des siècles, je rejoins le soleil et les étoiles, c'est un feu d'artifice sans fin, je deviens pure joie. Ces ondes enserrent son lingam, le massent, il me regarde charmé et étonné, et me répète alors que je crie:

- Toi alors, toi alors!

Il est endurant mais le délice du massage est terrible, la nature est merveilleuse. Impossible pour lui de tenir plus longtemps, et il crie à son tour. Il reste ensuite sur moi, détendu. Cette fois on ne pleure plus, on attrape des fous-rires sans fin. On est dans les bras l'un de l'autre, on profite de notre chaleur, de notre bonheur, du ravissement de nos corps venant de se découvrir. Il n'est pas comme les autres, les autres m'abandonnaient pour se réfugier à l'autre bout du lit. On se couche sur le côté, il baille. Mais il reste contre moi, il me câline, me dit plein de mots doux, il continue de me donner des caresses sur le ventre et les seins. Je lui raconte alors à quel point il surpasse mes deux amants précédents, à quel point il m'a gâtée. Je lui dis qu'à côté de lui les autres ne font vraiment pas le poids. Circé m'a raconté qu'il faut toujours rassurer les garçons si on veut en faire de bons amants mais ici c'est la vérité nue. Je vois son sourire radieux et fier, et en même temps ce détachement des jeunes mâles qui se refont des forces. On se met en cuillère, lui derrière moi et en dormant on changera régulièrement de position, moi derrière lui. Mais toujours collés l'un contre l'autre. On s'endort épuisés. C'est une sieste tardive. 

Je rêve de lui. Je rêve de notre rencontre. Je suis sur le ventre, il est derrière moi et me pénètre profondément. Je suis trempée. Mais mon rêve devient de plus en plus réel: je le sens aller et venir en moi. J'ouvre les yeux et il est occupé à me rendre hommage une nouvelle fois. J'en pleure de gratitude. Je sais désormais ce qui m'attend, je n'ai qu'à me laisser faire et à laisser venir. Il est insatiable! J'adore! Le miracle se produit encore. 

- Tes fesses sont divines, il m'était impossible d'y résister. 

Il me donne encore plein de caresses puis se lève et court vers la piscine:

- Si tu m'attrapes tu fais de moi ce que tu veux!

- Chiche!



Toute l'après-midi et une partie de la nuit on le refait, entrecoupé de plongées dans la piscine et de siestes en guise de pauses, jusqu'à l'épuisement. On ne mange pas, on est trop occupés par nos jeux pour cela. Par contre je n'oublie pas de le faire boire. Par précaution j'ai mis le réveil à onze heures. On s'éveille émerveillés de se retrouver ensemble, entièrement nus, dans le même lit. Sven nage une demi-heure, on prend une douche où chacun lave l'autre avec une tendresse infinie. J'ai envie de recommencer, mais Sven me raisonne: 

- Après le repas, promis, mais ta sœur nous attend! 

Avant de remonter j'ai encore le temps de penser que désormais il n'y aura plus que Sven qui comptera dans ma vie.  









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